Dr Filip Rentjens

« Depuis le début des années ' 60, l'évolution de l'histoire politique du Burundi est une succession de manipulations politiques mêlées à des événements sanglants qui s'inscrivent dans "deux logiques totalement antagonistes", selon l'un des spécialistes du Burundi, "celle du "Plan Simbananiye" d'un côté, de l'autre celle du "péril hutu". » (Dr Filip REYNTJENS, entretien avec la Rédaction de l'ARIB, doc. Site Internet de l'ARIB).

« Si je pose comme postulat que tous les Tutsi ne sont pas génocidaires, et que tous les Hutu ne sont pas que des victimes, et si l'on sait que l'enjeu, dans le conflit burundais est celui de conquérir le pouvoir, d'accéder au contrôle de l'Etat comme instrument d'accumulation et de reproduction d'une classe sociale, il ne reste plus d'autre alternative que de penser qu'il y a un groupe qui s'est organisé et qui s'est assigné comme mission de conquérir le pouvoir envers et contre tout en utilisant tous les moyens à leur portée. »

La plupart des observateurs internationaux (spécialistes du Droit International, politologues, sociologues, coopérants et défenseurs des Droits de l'Homme) reconnaissent "qu'il y a eu génocide en 1972", même si certains nuancent l'expression de "génocide sélectif", le trouvant comme étant un "non-sens juridique"