Mor Talla Ndione : « J’ai connu Abdou Aziz Seck en 2014, alors que je visitais pour la première fois le village traditionnel pêcheur de Mbao, situé sur la presqu’île de Cap Vert, à 20 kms du centre de Dakar où j’habite. A l’entrée du village, sur la plage, j’ai rencontré en premier lieu des petits groupes de pêcheurs, en majorité jeunes, qui se regroupaient sous des tentes de fortune tandis qu’une petite radio émettait de la musique. »
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Abdou Aziz Seck : « Dès le bas âge, j’ai travaillé brièvement dans la pêche artisanale qui est une pratique familiale. Puis, j’ai abandonné ce métier et je me suis consacré professionnellement à ma passion : les arts plastiques. Je suis diplômé de l’Ecole des Beaux Arts de Dakar. Aujourd’hui, c’est dans mon atelier de travail et dans la petite cour de notre maison familiale, situés près de la plage, que je peins ma première collection de tableaux, traitant de la thématique de l’érosion côtière, afin de lutter contre ce phénomène.» LIRE PLUS

Marie Antoon-Joannes : « J’aimerais que ce film voie le jour, car il pose une question intéressante : l’art peut-il faire autre chose que de susciter des émotions d’ordre esthétique ? L’artiste est-il, comme dit la rumeur, un marginal, un producteur inutile, un poids mort pour la société qui ne peut jouir de sa force de travail, mais qui doit le plus souvent subvenir à ses besoins ? La question se pose de manière brûlante pour ce jeune peintre sénégalais qui entend user de son pinceau pour lutter contre l’océan ». LIRE PLUS